BenjaminMillepied est l’un des chorĂ©graphes engagĂ© pour les besoins du tournage. NĂ© en 1771 Ă  Bordeaux, il fut d’abord danseur Ă©toile au sein du New York City Ballet. À la suite du tournage de « Black Swan », il devient le directeur de la danse du ballet de l’OpĂ©ra de Paris de 2014 Ă  2016. Il s’est Ă©galement mariĂ© avec la Jointeau tĂ©lĂ©phone aux Etats-Unis, oĂč elle rĂ©side et enseigne aprĂšs avoir Ă©tĂ© pendant vingt ans danseuse Ă©toile au New York City Ballet de GeorgeBalanchine : une Ă©toile filante russe de Paris Ă  New-York. George Balanchine et Suzanne Farrell, danseuse Ă©toile du New York city Ballet, parĂ©e des plus belles pieces de Van Cleef and Arpels (2 Ă  3 milliards de dollars) pour le ballet "Joyaux" de Balanchine le 24 septembre 1976 Ă  Paris. Un monument au chorĂ©graphe George Balanchine Fast Money. / Podcasts / InvitĂ© culture PubliĂ© le 13/05/2014 - 0400ModifiĂ© le 13/05/2014 - 0049 La nouvelle chorĂ©graphie de Benjamin Millepied sur la photo Daphnis et Chloé» est donnĂ©e Ă  l'OpĂ©ra Bastille jusqu'au 10 juin AFP/MARTIN BUREAU A 36 ans, Benjamin Millepied, l'ancien danseur Ă©toile du New York City Ballet, prendra la direction de la danse Ă  l'OpĂ©ra de Paris, en novembre prochain. Son actualitĂ© aujourd'hui, la crĂ©ation pour l'OpĂ©ra d'une nouvelle chorĂ©graphie de Daphnis et ChloĂ©, une composition de Maurice Ravel avec 23 danseurs du ballet de l'OpĂ©ra. Le dĂ©cor est signĂ© Daniel Buren dont le grand public connait les compositions gĂ©omĂ©triques et notamment les colonnes de Buren installĂ©es au Palais Royal. Interview du chorĂ©graphe qui vit aux Etats-Unis et qui profite de son passage Ă  Paris pour trouver un appartement avec son Ă©pouse, la cĂ©lĂšbre actrice amĂ©ricaine Nathalie Portman. Misty Copeland a Ă©tĂ© promue mardi danseuse Ă©toile Ă  l'American Ballet Theatre de New York. Elle est la premiĂšre AmĂ©ricaine noire Ă  accĂ©der Ă  ce titre depuis la crĂ©ation de la cĂ©lĂšbre compagnie il y a 78 ans. La promotion de Misty Copeland, 32 ans, a Ă©tĂ© annoncĂ©e sous les applaudissements et les messages de fĂ©licitations ont affluĂ© sur les rĂ©seaux sociaux, oĂč la jeune danseuse mĂ©tis est une cĂ©lĂ©britĂ© elle a abonnĂ©s sur Instagram, sur Twitter, et une publicitĂ© la mettant en scĂšne l'an dernier pour une marque de vĂȘtements de sport a Ă©tĂ© regardĂ©e par plus de 8,2 millions de personnes sur YouTube. "Merci, merci, merci", a simplement rĂ©pondu la jeune femme, qui a souvent parlĂ© du fait d'ĂȘtre noire dans un univers quasi-exclusivement blanc. Elle fait partie de la troupe de l'ABT depuis 14 ans et y danse en solo depuis presque huit ans. Misty Copeland veut ĂȘtre un exemple Elle a commencĂ© la danse Ă  13 ans, alors qu'elle vivait dans un motel de Californie avec sa mĂšre, qui Ă©levait seule ses six enfants. Certains lui disaient que c'Ă©tait trop tard et qu'elle n'avait pas le bon physique. Mais deux ans plus tard, elle gagnait son premier concours. Elle a fait en avril la couverture de Time Magazine qui l'a dĂ©signĂ©e comme une des 100 personnes les plus influentes de l'annĂ©e. "C'est important pour moi d'ĂȘtre un exemple", avait-elle indiquĂ© au magazine, disant espĂ©rer "plus de diversitĂ©" sur scĂšne et expliquant qu'elle voulait incarner "un rĂȘve" possible pour les Copeland a aussi fait l'objet d'un portrait dans l'Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e "60 minutes", et d'un documentaire prĂ©sentĂ© au festival de cinĂ©ma de Tribeca Ă  New York. Elle a par ailleurs Ă©crit son autobiographie et un livre pour enfants. La semaine derniĂšre, elle Ă©tait devenue la premiĂšre danseuse classique noire Ă  danser le "Lac des Cygnes" Ă  la Metropolitan Opera House de New York et elle ne cachait pas ses espoirs de devenir danseuse Ă©toile. "Ma peur, c'est qu'il pourrait se passer encore 20 ans avant qu'une autre femme noire soit dans la position oĂč je suis, dans une cĂ©lĂšbre compagnie de danse", avait-elle Ă©crit dans son autobiographie l'an dernier. "Si je ne deviens pas danseuse Ă©toile, les gens penseront que je les ai trahis." Le seul danseur Ă©toile noir ayant jamais dansĂ© pour l'ABT avant elle Ă©tait Desmond Richardson, recrutĂ© comme Ă©toile en 1997. Le premier danseur Ă©toile noir-amĂ©ricain avait Ă©tĂ© Arthur Mitchell en 1956, pour le New York City Ballet. Nicolas Blanc est le premier chorĂ©graphe français depuis Benjamin Millepied invitĂ© Ă  crĂ©er une Ɠuvre pour le New York City Ballet. Sa crĂ©ation Mothership, sur une musique du compositeur amĂ©ricain Mason Bates, a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois le 4 mai lors du prestigieux Gala de Printemps du NYCB, aux cĂŽtĂ©s de Christopher Wheeldon, AlexeĂŻ Ratmansky et Justin Peck. Rencontre entre deux rĂ©pĂ©titions avec ce chorĂ©graphe français qui fait carriĂšre aux États-Unis. Nicolas Blanc en rĂ©pĂ©tition pour Mothership avec Mimi Staker et Christopher Grant Comment est arrivĂ©e cette proposition de crĂ©er une piĂšce pour le NYCB ? J’avais Ă©tĂ© invitĂ© Ă  l’automne dernier au New York Choregraphic Institute des rencontres créées en 2000 au sein du NYCB destinĂ©es Ă  promouvoir de nouveaux chorĂ©graphes et cela s’est trĂšs bien passĂ©. Le directeur du NYCB Peter Martins a vu la piĂšce et l’a beaucoup aimĂ©e. AprĂšs la deuxiĂšme reprĂ©sentation, il m’a proposĂ© de la reprendre pour la compagnie. C’était vraiment une surprise totale, je ne m’y attendais pas. J’avais peu de temps Ă  vrai dire, juste une semaine et demie, donc la piĂšce Mothership que je reprends est courte, juste 9 minutes et 21 secondes ! C’est comme un petit marathon. Comment avez-vous choisi vos ? Tous les chorĂ©graphes invitĂ©s par le New York choregraphic Institute sont allĂ©s voir une classe et j’ai ainsi sĂ©lectionnĂ© un groupe. Ce sont des jeunes danseurs et danseuses, il y a mĂȘme 3 "apprentices" dans la distribution ndlr de trĂšs jeunes danseurs et danseuses qui n’ont pas encore formellement intĂ©grĂ© la compagnie. Pour eux, c’est aussi un grand pas en avant. Ils sont trĂšs verts et ils ont un enthousiasme qui fait plaisir Ă  voir. Nous avions travaillĂ© Ă  l’automne dernier avec ce mĂȘme groupe et je suis revenu Ă  New York avant la premiĂšre, pour retravailler certains passages dont je n’étais pas totalement satisfait. Quel type de chorĂ©graphe ĂȘtes-vous ? Avez-vous tout Ă©crit avant d’arriver en studio ? Je n’ai pas tous les pas Ă©crits. J’ai peut-ĂȘtre deux phrases qui me permettent de dĂ©marrer. Ce qui est Ă©crit, c’est la gĂ©ographie sur scĂšne. Mothership est une piĂšce pour quatre couples. Ce que je prĂ©vois d’avance, c’est oĂč et comment ils bougent sur scĂšne et les diffĂ©rentes sections de la piĂšce savoir si c’est un duo, un solo, un pas de trois, un ensemble. Et c’est la musique qui m’indique cela. Si l’on parle du style, Ă©videmment, c’est un registre nĂ©o-classique et j’ai beaucoup Ă©tĂ© marquĂ© par mes expĂ©riences avec William Forsythe l’attaque de Forsythe, les dĂ©sĂ©quilibres, les dĂ©calĂ©s, les positions extrĂȘmes. Ce qui revient aussi chez moi, c’est la recherche de fluiditĂ©. PrĂ©cisĂ©ment, le titre de votre piĂšce Mothership reprend celui de la partition Ă©crite par le musicien Mason Bates qui a Ă©crit cette suite symphonique, dans laquelle il inclut de la musique Ă©lectro-acoustique. Pourquoi l’avez-vous choisie ? J’avais en tĂȘte de trouver une musique qui convienne Ă  une piĂšce courte. C’était ma cible. Je voulais une musique au tempo rapide parce que c’est la marque de fabrique du New York City Ballet. Action ! Et puis j’avais l’ambition de montrer dans ces neuf minutes ma capacitĂ© Ă  chorĂ©graphier une piĂšce qui soit Ă  la fois rapide et lyrique. L’avantage de cette musique de Mason Bates, c’est que les improvisations qu’il a demandĂ©es Ă  ses musiciens ont produit justement un passage plus lyrique qui m’a permis d’inclure le duo que j’avais en tĂȘte. Le but Ă©tait de pouvoir jouer sur ce double registre une chorĂ©graphie lente et rapide
 en 9 minutes ! Et puis quand j’ai Ă©coutĂ© la piĂšce, il y a eu comme un appel du pied, c’était pour moi une Ă©vidence. Nicolas Blanc avec Alston MacGill et Sebastian Villarini-Velez Que reprĂ©sente pour vous cette invitation au NYCB ? C’est un rĂȘve qui devient rĂ©alitĂ©. Lorsque j’étais en Europe, j’ai toujours voulu comme danseur me confronter Ă  l’école de George Balanchine et c’est d’ailleurs une des motivations pour mon dĂ©part aux États Unis. Cela devait ĂȘtre temporaire et en fait, je suis restĂ©. Et comment s’est opĂ©rĂ© votre parcours de danseur ? J’ai commencĂ© chez moi Ă  Montauban avant d’aller suivre l’enseignement de l’AcadĂ©mie de Danse Classique de Monaco. J’ai suivi l’enseignement de l’École de Danse de l’OpĂ©ra de Paris avec Claude Bessy aprĂšs le Prix de Lausanne. Dans ma carriĂšre de danseur, l’étape de Zurich a Ă©tĂ© dĂ©cisive Heinz Spoerli l’ancien directeur du ballet de Zurich a eu un impact fort sur ma carriĂšre et sur ma danse. Puis ce fut le San Francisco Ballet oĂč je fus nommĂ© Principal en 2004. J’ai arrĂȘtĂ© de danser relativement tĂŽt, en 2009, Ă  32 ans parce que j’étais blessĂ© et j’ai dĂ©cidĂ© de partir sur une note haute. Je ne voulais pas envisager des pĂ©riodes oĂč je danserais suivies de longues pauses Ă  cause des blessures. C’est comme cela que j’ai opĂ©rĂ© ma reconversion comme maĂźtre de ballet, tout d’abord au Scottish Ballet puis au Joffrey Ballet. Je ne pensais pas vraiment revenir aux États-Unis, mais le directeur du Joffrey Ballet Ashley Wheater m’a fait cette proposition. J’ai donc repris ce poste Ă  Chicago. Aviez-vous projetĂ© cette carriĂšre nomade qui vous a conduit en Allemagne, en Suisse puis aux États-Unis ? Ce sont les rencontres qui ont dĂ©cidĂ© de ma carriĂšre. Enfant et jeune adolescent, je rĂȘvais de l’OpĂ©ra de Paris. Mais quand j’ai voulu postuler, j’étais bien en dessous de la taille minimum exigĂ©e. Donc je n’ai mĂȘme pas essayĂ©. Mais j’ai eu la chance d’intĂ©grer la premiĂšre division de l’École de Danse aprĂšs le Prix de Lausanne en 1994. Et c’est quelque chose que je voulais faire car j’ai senti que je regretterais toute ma vie de ne pas avoir essayĂ©. Uns fois que je suis parti de l’OpĂ©ra de Paris, je me suis vite rendu compte que l’on pouvait faire carriĂšre ailleurs et danser des rĂŽles trĂšs intĂ©ressants. J’ai toujours eu besoin et envie d’élargir mon univers artistique. Que retenez-vous de votre carriĂšre au San Francisco Ballet ? Je crois que c’est tout d’abord la diversitĂ© et la multitude des rĂŽles que j’ai pu danser du ballet acadĂ©mique aux chorĂ©graphes contemporains en passant bien sĂ»r par George Balanchine. Cela m’a ouvert les yeux et formĂ© mon esprit critique. En tant que danseur europĂ©en, je trouvais que le rĂ©pertoire du San Francisco Ballet Ă©tait Ă©blouissant. Nicolas Blanc avec Sebastian Villarini-Velez et Alston MacGill Est-ce que vous vous sentiez malgrĂ© tout un danseur français ? Oui. Je pense que lorsque l’on vient de France et que l’on arrive aux États Unis, il y a cette libertĂ© dans la danse et cette libertĂ© sur scĂšne qui sont typiquement amĂ©ricaines. Mais je crois que ce qui peut attirer les chorĂ©graphes ici et les directeurs de troupe quand ils engagent des artistes français, c’est la propretĂ© de la danse et une forme d’élĂ©gance française. J’ai toujours essayĂ© de garder cela avoir la vivacitĂ© amĂ©ricaine, bouger rapidement et en mĂȘme temps montrer cette Ă©cole française. Quand est venu ce dĂ©sir d’ĂȘtre chorĂ©graphe ? J’ai toujours eu cette envie depuis tout petit, mais en Ă©tant Principal au San Francisco Ballet, je n’avais pas vraiment le temps ni l’opportunitĂ© de chorĂ©graphier. J’ai fait deux piĂšces pour l’école, mais je ne pouvais pas faire davantage. Ensuite, cette transition comme maĂźtre de ballet, cela m’a beaucoup aidĂ© pour la chorĂ©graphie car je me suis retrouvĂ© en face des danseurs et des danseuses cela permet de dĂ©velopper sa propre science des placements sur scĂšne, comment diriger les interprĂštes, quel vocabulaire utiliser, comment les modeler. Cette fonction de maĂźtre de ballet, qui est trĂšs diffĂ©rente, m’a beaucoup aidĂ© pour apprendre Ă  transmettre mes idĂ©es aux danseurs. Quels sont les chorĂ©graphes qui vous ont influencĂ© ou qui ont Ă©tĂ© importants pour vous ? Mister B Ă©videmment ! J’ai tellement dansĂ© George Balanchine... Et puis William Forsythe. Christopher Wheeldon est aussi un nom qui me vient spontanĂ©ment. Ce que j’aime chez lui, c’est l’esthĂ©tique et la façon dont il crĂ©e toujours une atmosphĂšre, mĂȘme dans une piĂšce abstraite. Mats Ek est aussi dans mon panthĂ©on bien que je sois de facture plus classique. Mais j’ai eu la chance de travailler avec Ana Laguna pour Carmen. J'aime bien cet Ă©quilibre entre le contemporain et le classique. Je me rĂ©jouis par exemple que Thierry Malandain, Kader Belarbi et Charles Jude aient initiĂ© ce concours des jeunes chorĂ©graphes nĂ©o-classiques en France. Personnellement, j’aime ces deux pĂŽles le classique ou nĂ©o-classique et la danse contemporaine et ce concours va peut-ĂȘtre permettre de crĂ©er une balance. Mothership de Nicolas Blanc est Ă  voir au New York City Ballet jusqu'au 21 mai au David H. Koch Theater Lincoln Center New York.

étoile française du new york city ballet